Hypnothérapeute - Magnétiseur - Psychopraticien

Psychologie à Rive-de-Gier

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La charte éthique du thérapeute

Ma préoccupation majeure est d’assurer, selon mes compétences, votre bien-être dans le respect de vos choix de vie. L’espace thérapeutique que je vous offre est exempt de jugement et vous permet d’exprimer sans risques, vos peines, vos doutes et vos préoccupations, ceci dans la plus stricte confidentialité.

Les instances psychiques

Selon les topiques Freudiennes (1900 et 1920), notre personnalité est scindée en plusieurs instances. La première topique (1900) identifie le conscient, le préconscient et l’inconscient. La deuxième topique (1920) prend n compte le Ça, le Moi et le Surmoi.

Le Ça est l’inconscient (sans être tout l’inconscient), il est à l’origine de nos pulsions et ne connaît aucun filtre, ni loi, ni interdit. Il nous permet de passer à l’action. C’est une force constituée de nos pulsions biologiques. Il n’a pas de contact direct avec l’extérieur, nous devons passer par le Moi inconscient pour communiquer avec lui (sous hypnose).

Le Surmoi est également dans l’inconscient (mais pas en totalité), il est le censeur, il détient vos croyances, vos règles et vos lois. Le surmoi contient des images modelés ou idéalisés des parents, de leur substituts (éducateurs, etc…). Il contient la morale, l’éducation, la religion.

Le Moi est conscient et il gère au quotidien les pulsions du Ça et les interdits du Surmoi. C’est lui qui analyse les situations et qui tranche entre la pulsion et les règles sociales acquises. Le Moi adoucit les angles et fait continuellement des concessions. Il est le médiateur entre la volonté du ça et les exigences du Surmoi.

Dans l’absolu nous voulons tous tendre vers l’idéal du Moi. Cet être accompli, entier, que nous souhaitons devenir. Débarrassé des croyances qui ne sont pas les nôtres et qui nous ont été enseignés depuis tout petit. Nous voulons échapper à la culpabilité, à la honte, les sentiments d’infériorité et le regard des autres.

En fait nous voulons devenir une idéalisation de nous-même ! Sauf que, dans la réalité, la partie inconsciente de notre Surmoi nous torture continuellement. Nous avons beau lutter, des facteurs que nous ne maîtrisons pas nous font régresser. Et nos émotions nous le rappellent !

Faibles que nous sommes ! À chaque régression nous sombrons dans la déprime ! Le seul moyen efficace d’avancer consiste en l’analyse de notre personnalité totale et de chacune de ses instances.

Les outils thérapeutiques associés à une psychanalyse (l’hypnose, l’EMDR ou la PNL), permettent d’accéder à ses instances tout en contournant les obstacles du conscient analytique.

Sommes-nous tous névrosés ?

La santé de l’esprit a toujours été l’objet de questionnements. Que ce soit les philosophes, les médecins, les psys. A partir du moment où nous fixons des normes, la question de la ‘normalité’ fait surface. Adhérer à des règles de conduite et un savoir être jugé par le regard d’autrui. Mais la normalité existe-t-elle réellement ? Et si la norme existe, comment nous définit-elle ? Suis-je normal ou névrosé ?

L’histoire du monde 

 

Dans le monde antique, la folie et les tourments intérieurs étaient des manifestations démoniaques, des punitions divines. Pourtant, les philosophes pressentent que nous ne sommes pas étrangers à nos mal-être et aux tourments qui affectent nos âmes. Pour les Stoïciens, le tourment est généré par notre incapacité à gérer, résister à nos pulsions, et à nos passions. Cicéron disant que ‘chacun est responsable de sa folie’.

Le remède antique est tout trouver par les philosophes eux-mêmes : l’étude de la philosophie et l’apprentissage de la sagesse. Cet apprentissage n’empêche pourtant pas d’être parfois d’humeur maussade. Aristote a pu constater que les grands hommes – politiques, philosophes, artistes ou poètes – ont tous un tempérament mélancolique.

C’est avec Hippocrate, médecin et philosophe, que la folie n’est plus tenue pour une manifestation surnaturelle lié à une dégénérescence ou une punition divine.

Pourtant à cette époque le terme névrose n’existe pas. On parle de frénésie, d’hystérie, de mélancolie pour désigner une tendance à la dépression.

L’enfant qui sommeille en nous ne se tait jamais 

 

Dans le vocabulaire de la psychanalyse de Jean Laplanche et Jean-Bertrand Pontalis, publié en 1967, la névrose est définie comme une « affection psychogène où les symptômes sont l’expression symbolique d’un conflit psychique trouvant ses racines dans l’histoire infantile du sujet et constituant des compromis entre un désir et la répression de ce même désir ». Autant dire un dialogue intérieur ‘de sourd’.

La névrose est le résultat d’une lutte constante entre des envies, des aspirations conscientes et inconscientes que le surmoi (notre système de croyances et de valeurs, la morale) s’efforce de refouler. Nous sommes donc tous névrosés, parce que nous avons tous des envies, des pulsions, des désirs et qu’ils ne sont pas tous réalisables.

C’est l’enfant en nous, le ça (notre côté pulsionnel affranchit de toutes limites et de tous interdits), qui continue d’exprimer ses désirs et conserve des zones d’incompréhension, des croyances incompatibles avec nos exigences d’adulte. Et il n’existe pas de limite franche entre santé mentale et névrose.

Même le père de la psychanalyse, Freud, ne considère pas qu’une bonne santé mentale est exempte de symptôme. Parce que les symptômes ont une fonction : porter notre vérité. Ils viennent en lieu et place des mots que nous ne parvenons pas à prononcer. Il s’agit donc de déchiffrer, décoder, les symptômes. Ils ne disparaitront qu'à la condition que nous comprenions ce qu’ils ont à nous dire de notre histoire personnelle, nos désirs inassouvis. Mais en aucun cas, ils signifient que nous sommes anormaux.

Notre conflit intérieur et le résultat 

 

Le mot normalité est mal vue par les psychologues et les psychanalystes. D’abord parce que ce terme nous range dans des cases : normaux ou pas. Le but d’une thérapie, n’est pas de rendre les gens normaux ou conformes à une norme. Le but d’une thérapie c’est avant tout de comprendre qui nous sommes, qu’est-ce que nous voulons vraiment et de voir comment cela cadre ou pas avec notre environnement et notre situation personnelle.

La normalité et la santé psychique sont avant tout une question d’équilibre et de va et vient incessant entre la question du bon et du mauvais, de l’acceptable ou pas, de la pulsion et de la raison. Il n’y a pas d’être parfaitement normal. Il y a des individus qui déambule entre la normalité et l’anormalité. Epris parfois de liberté et rattrapés par la morale, leurs croyances et leurs valeurs, bien souvent inculquées par d’autres au cours des apprentissages de la vie.

Certains se débrouillent mieux que d’autres pour vivre leur vie, pour assumer leur identité sexuelle d’homme ou de femme, leur rôle de père ou de mère … Cependant il n’est pas anormal d’avoir des fantasmes pervers dès lors qu’ils ne sont pas mis en actes et ne font de mal à personne.

La différence entre fantasme et perversion tient dans le passage à l’acte. Si le fantasme reste confiné aux portes de notre inconscient et qu’il ne nuit à personne, il reste une voix privilégiée d’allègement de notre inconscient et de nos pulsions.

À chacun sa névrose  

 

N’oublions pas que la normalité et l’anormalité est avant tout un discours social. Ces notions évoluent avec le temps en fonction des valeurs prônées par la société. Le DSM (manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux) dresse un tableau des comportements normaux ou pas :

  • Manifester trop bruyamment des émotions
  • Être triste trop longtemps

Les gens dits normaux sont donc ceux qui s’adaptent et se comportent comme le fait la majorité. Dans notre société, être normal c’est avoir des amis, un travail, tomber amoureux, se marier, avoir des enfants, aimer sa famille… Pourtant, derrière cette normalité, chaque être humain vit ses angoisses, ses désirs, ses fantasmes inassouvis.

Chacun se demande comment concilier ses aspirations avec les nécessités de la vie en collectivité. Certains semblent plus à l’aise, plus heureux, réussissent mieux, mais personne ne sait réellement comment jouer sa partie, occuper sa place, comment s’arranger avec ses pulsions.

Dans tous les cas, nos symptômes sont le signe de notre singularité. Parce que nous sommes tous uniques, nous conformer entièrement aux normes prescrites est mission impossible. Une existence sans conflit psychique est inconcevable. En fait, vivre en société fait de nous des névrosés, vivre dans un système de consommation, vivre en cohabitation, accepter la liberté d’autrui, empiète sur nos libertés et nuit à notre équilibre.

Mais vivre sans les autres, sans leur soutien, sans leur présence nous amènerait à nous demander : A quoi bon vivre ? Et nous ferais sombrer… dans la névrose.

La fabrique des crétins

La disparition progressive des temps (subjonctif, passé simple, imparfait, formes composées du futur, participe passé…) donne lieu à une pensée au présent, limitée à l’instant, incapable de projections dans le temps.

La généralisation du tutoiement, la disparition des majuscules et de la ponctuation sont autant de coups mortels portés à la subtilité de l’expression.

Supprimer le mot «mademoiselle» est non seulement renoncer à l’esthétique d’un mot, mais également promouvoir l’idée qu’entre une petite fille et une femme il n’y a rien.

Moins de mots et moins de verbes conjugués c’est moins de capacités à exprimer les émotions et moins de possibilité d’élaborer une pensée.
Des études ont montré qu’une partie de la violence dans la sphère publique et privée provient directement de l’incapacité à mettre des mots sur les émotions.

Sans mot pour construire un raisonnement, la pensée complexe chère à Edgar Morin est entravée, rendue impossible.
Plus le langage est pauvre, moins la pensée existe.

L’histoire est riche d’exemples et les écrits sont nombreux de Georges Orwell dans 1984 à Ray Bradbury dans Fahrenheit 451 qui ont relaté comment les dictatures de toutes obédiences entravaient la pensée en réduisant et tordant le nombre et le sens des mots.
Il n’y a pas de pensée critique sans pensée. Et il n’y a pas de pensée sans mots.

Comment construire une pensée hypothético-déductive sans maîtrise du conditionnel ? Comment envisager l’avenir sans conjugaison au futur ? Comment appréhender une temporalité, une succession d’éléments dans le temps, qu’ils soient passés ou à venir, ainsi que leur durée relative, sans une langue qui fait la différence entre ce qui aurait pu être, ce qui a été, ce qui est, ce qui pourrait advenir, et ce qui sera après que ce qui pourrait advenir soit advenu ?

Si un cri de ralliement devait se faire entendre aujourd’hui, ce serait celui, adressé aux parents et aux enseignants : faites parler, lire et écrire vos enfants, vos élèves, vos étudiants.
Enseignez et pratiquez la langue dans ses formes les plus variées, même si elle semble compliquée, surtout si elle est compliquée. Parce que dans cet effort se trouve la liberté.

Ceux qui expliquent à longueur de temps qu’il faut simplifier l’orthographe, purger la langue de ses «défauts», abolir les genres, les temps, les nuances, tout ce qui crée de la complexité sont les fossoyeurs de l’esprit humain. Il n’est pas de liberté sans exigences. Il n’est pas de beauté sans la pensée de la beauté.

Christophe Clavé

Thérapie brève : pour quoi faire ?

La complexité de l’être humain !

 

Nous agissons tous les jours sans nous soucier de ce que nous sommes ou de qui nous sommes, pourtant la base même de notre existence est d’une complexité terrifiante.

L’être humain à la naissance n’a que peu conscience de son corps et absolument aucune conscience de son devenir. Combien de temps est nécessaires pour qu’un bébé intègre ce qui fait partie de son corps et de ce qui lui est extérieur.

Il devra intégrer, son corps intérieur et son corps extérieur. Il devra apprendre les mouvements, dompter ses membres pour atteindre une motricité fine. Apprendre à communiquer. Comprendre la place qu’il occupe dans sa famille, dans un groupe, dans la société et s’intégrer. La plupart des choses qu’il apprendra seront le fruit d’expériences personnelles, sans apprentissage d’un tier ou d’explication. Les émotions viendront rompre avec la quiétude, les pulsions viendront bousculer les systèmes de valeurs et remettre en question les interdits.

Quand nous faisons une formation, la base est établie en accord avec nos savoirs, nos acquis, nos compétences, nos capacités, nos lacunes. Cette base servira à nous apporter l’intégration de nouveau savoir qui viendrons étayer les acquis.

Un enfant, quand il nait, n’a que des savoirs innés qu’il ne conscientise même pas ! Il apprend par l’observation, la curiosité. Il ingère de façon systématique et sans catégoriser, sans classer. Le temps faisant son œuvre, l’enfant commencera à catégoriser, faire des groupes et des sous-groupes de connaissances, découvrira le plaisir et le déplaisir, ce qui l’aime et ce qu’il n’aime pas…

Alors quand ça dysfonctionne !

 

Quand un système, quel qu’il soit, fonctionne, personne ne se demande pourquoi ? Quand un système dysfonctionne, les questions fusent et les attentes se font prégnantes pour revenir à l’état initial.

Pour vous donner un exemple mécanique : Ma tante m’a dit une fois : c’est dingue ! Ma voiture est toujours en panne quand j’en ai besoin (elle roulait avec deux fois par an !). Et je lui ai répondu : Non, c’est quand tu en as besoin que tu te rends compte qu’elle est en panne.

Pourquoi cet exemple : Parce que nous fonctionnons de la même manière. Nous sommes dans le déni de ce que nous sommes jusqu’à la panne sèche. Nous fonctionnons en mode dégradé en nous disant : ça va passer ! Et parfois, ça ne passe pas tout seul.

La part complexe du processus revient à savoir ce qui ne passe pas. Pour comprendre notre fonctionnement la science à développer divers outils :

  • La métapsychologie,
  • Les neurosciences,
  • La psychologie clinique, sociale, développementale, cognitive, comportementale,
  • La psychopathologie,
  • L’Ethologie,
  • La psychiatrie,
  • La médecine allopathique avec toutes ses spécialités

Le psychisme ! C’est quoi ?

 

Définition CNRTL : Ensemble, conscient ou inconscient, considéré dans sa totalité ou partiellement, des phénomènes, des processus relevant de l’esprit, de l’intelligence et de l’affectivité et constituant la vie psychique.

Comment soigne-t-on le psychisme ?

De nombreux outils sont à la disposition des thérapeutes. Chaque thérapeute, selon sa sensibilité, s’approprie ses propres outils et les adaptes à sa spécialité.

  • Thérapie Cognitivo--Comportementale
  • Thérapie systémique
  • Thérapie Familiale
  • Hypnose
  • EMDR

Pourquoi faire le point ?

 

Notre fonctionnement est complexe, nous perdons parfois le sens de notre existence, qui nous sommes, qu’est-ce que nous voulons ?

Une thérapie permet de se remettre en phase avec ses attentes profondes, ses valeurs et ses croyances.

Depuis notre naissance nous avons dû apprivoiser notre corps, nos pensées, nos émotions, nos sensations plaisantes et déplaisantes, des expériences qui nous ont marqué à jamais. Nous avons fait la connaissance de personnes qui nous ont influencés positivement ou négativement.

Ou en sommes-nous aujourd’hui ?

Homéostasie et psychologie

 

Dans le domaine de la psychologie, l'homéostasie consiste à maintenir l'équilibre des besoins et leur satisfaction. Quand les besoins ne sont pas satisfaits, un déséquilibre survient. Quand il y a manque, l'être humain développe une grande énergie pour combler ce manque.

Chez l'homme, il existe une force immense qui lui permet d'évoluer, de s'épanouir, de rechercher une homéostasie dynamique. C'est elle qui l'entraîne à se dépasser. Mais parfois le système implose car il ne parvient pas à réguler les tensions. La recherche permanente d'équilibre peut devenir inefficace et aboutir à l'inertie.

Retrouver son énergie

 

La thérapie permet de remettre de l’ordre dans ses pensées afin de retrouver une stabilité émotionnelle. Entrer en thérapie c’est arrêter de subir ses émotions, les laisser sortir, les analyser et modifier sensiblement son mode de fonctionnement pour retrouver une fluidité de vie et l’énergie qui va avec.

61 rue Jean Jaurès
42800 Rive-de-Gier

       

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