Hypnothérapeute - Magnétiseur - Psychopraticien

Hypnose à Rive-de-Gier

Didier Calmettes à votre écoute dans la Loire

L’économie d’énergie psychique

Nous avons tous des notions qui nous semblent évidentes quand nous parlons de physique. Un exemple rapide : Si vous avez un CD dans votre bibliothèque, vous savez qu’il contient deux choses : Une masse d’information et un temps de lecture imaginaire.

Votre CD ne vous donnera aucune information s’il n’est pas inséré dans un lecteur adapté. Sauf que : Pour lire l’information et ainsi déclencher son temps réel de lecture, il faut de l’énergie. A partir du moment où vous déclenchez la lecture, la lecture vous transmet toutes les informations inscrites sur le CD et le temps de 90 minutes défile.

Pourquoi ce phénomène physique nous intéresse ?  

 

Parce qu’il en va de même pour notre esprit. Nous stockons une quantité phénoménale d’informations (bonnes et moins bonnes, agréables ou douloureuses, …). Le problème de ces informations n’existe que si nous leur donnons de l’énergie, si nous y pensons, si nous ressassons.

Des outils pratiques 

 

Des outils pratiques nous permettent aujourd’hui de gérer l’afflux d’informations et d’émotions pour des souvenirs traumatiques. La pratique de l’EMDR, par exemple, permet de désensibiliser et de reconnecter les souvenirs en informations qui n’auront plus d’affect traumatique. Les souvenirs restent mais l’émotion associée est désactivée.

Et on en fait quoi après !  

 

Un point important n’est pas à négliger : Nous sommes les acteurs de nos pensées, si nous décidons de nous faire mal en ressassant le passé, une rupture, un échec, alors n’importe quelle thérapie n’aura aucun effet sur nous. Il nous restera la solution proposée par notre médecin généraliste ou un psychiatre : un traitement allopathique type antidépresseur. Comme vous l’avez compris, nous ne pouvons effacer nos souvenirs et les pensées qui vont avec, mais nous pouvons décider de ne pas en faire cas (de ne pas leur consacrer du temps et de l’énergie).

Thérapie quand tu nous tient !   

 

Pour remettre un peu d’ordre dans les pensées, rien de tel qu’une thérapie. Laisser la place à la parole (Catharsis) permet d’évacuer les émotions de se recentrer sur des pensées et des projets qui allègeront notre présent et construirons notre avenir.

Le silence, une thérapie à part entière 

Le bruit est partout ! Au travail, dans la rue, à la maison : le bruit est partout et le silence nulle part. Cela fatigue notre cerveau. A l’inverse, les vrais moments de calme semblent réveiller nos processus de régénération.

Le bruit est un mélange désordonné d’une multitude de fréquences sonores. Il peut vous importuner dans un premier temps, mais avec un peu d’accoutumance vous vous y habituez. Certains se concentre mieux avec un bruit de fond, alors que pour d’autres il sera insupportable.

Est-ce que l’on rend service à son cerveau en l’inondant de bruit de façon continue ? Prenez, un instant, conscience des bruits que vous subissez dans la journée : la musique continuelle des supermarchés, le ronronnement des appareils électriques, les voitures et motos dans la rue… le bruit est omniprésent et inévitable, au point de ne même plus le remarquer. Pourtant le silence est libérateur et bénéfique à notre bien être psychologique. Ressentez le bien être d’un lieu au calme absolu : un paysage hivernal enneigé, le bord d’un lac brumeux, le canapé du salon quand la maison est endormie.

Le bruit rend malade   

 

Les bruits présents en ville ou aux abords d’un aéroport est reconnu comme favorisant les maladie cardio-vasculaires (hors facteur de pollution). Les états ont promulgué des lois pour la protection contre le bruit. Cette lutte contre le bruit semble pour autant perdue d’avance dans un monde ou les transports de marchandises et le déplacement des personnes est en constante augmentation et génère une pollution sonore importante. Notre cerveau réagit automatiquement et promptement aux sons quels qu’ils soient, même lorsque nous dormons. L’amygdale s’active en cas de bruit inconnu ou potentiellement stressant. Des cascades d’hormones sont alors déclenchées, notamment sur ce que l’on appelle « l’axe hypotalamo-hypophyso-surrénalien » à l’origine du stress de l’organisme. D’un seul coup, la circulation sanguine de l’organisme se retrouve inondée de cortisol, l’hormone du stress. A court terme, le stress a du bon, car il nous rend plus alerte et plus performant. Parce que le cœur bat plus vite, nos muscles se tendent et la pression sanguine augmente. A long terme, cette situation endommage l’organisme, ceci au point que l’OMS à déclarer en 2001 que la pollution sonore était un fléau moderne. 

Le silence guéri  

 

La présence de bruit stress notre organisme : notre pression artérielle, notre fréquence respiratoire ainsi que notre rythme cardiaque sont directement impactées par la présence de bruit. Les chercheurs de l’université de Pavie (Italie) ont lancé une expérience pour savoir quels sons étaient bénéfiques à l’organisme. Ils ont inséré dans différents répertoires de sons des moments de silence au cours desquels les mêmes mesures étaient réalisées. Une mesure de base (l’état zéro) a été établi sur les trois paramètres mesurés avant de lancer l’expérience. Les résultats : Tous les sons (même de la musique classique) ont entrainé une augmentation des trois paramètres mesurés par rapport à l’état zéro. Le plus étonnant à été de constater ce qui se passait pendant les plages de silence : Les valeurs des paramètres mesurés chutaient en dessous de l’état zéro Comme si le silence avait acquis une valeur supplémentaire après l’exposition à des sons. Cela s’explique : quand nous écoutons une musique, notre attention est mobilisée. Alors qu’un silence nous offre une période de repos ou de détente, une absence de sollicitation cérébrale. Ce qui en ressort ? L’alternance de périodes sonores et de périodes silencieuses est plus favorable et plus profitable qu’un silence permanent.

Trois jours sans bruit !  

 

Que se passe-t-il dans notre cerveau lorsque nous sommes protégés du tumulte de la vie quotidienne pendant une longue période ? Le centre Allemand des maladies neurodégénératives de Dresde a trouvé les premiers éléments de réponse à cette question. L’objet de l’étude ne portait pas sur le silence lui-même, mais sur le pouvoir de différents sons pour la stimulation du cerveau. Le silence, dans le cadre de l’étude, n’était étudié que comme ‘’condition témoin’’ afin de comparer l’effet des sons et l’effet de l’absence de sons. Cette expérience a été menée sur des rongeurs répartis par groupe de dix. Chaque groupe étant exposés à différents environnements sonores pendant deux heures par jour. L’objectif : mesurer après l’exposition aux bruits le nombre de nouvelles cellules nerveuses apparues dans une zone clé de la mémoire et du repérage dans l’espace, l’hippocampe.

Les neurones repoussent !    

 

Par rapport à l’environnement sonore du laboratoire, toutes les conditions expérimentales (sauf les bruits blancs) se sont traduites par un accroissement de nouvelles cellules dites ‘précurseurs de neurones’ dans l’hippocampe après seulement un jour. Ces cellules sont produites à partir de cellules souches, mais n’ont pas encore la forme de neurones. En revanche, au bout de sept jours, la situation était différente : Seules les souris plongées dans le silence complet pendant deux heures par jour possédaient plus de nouveaux neurones que les autres. Ce qui suggère que les précurseurs neuronaux produits dans l’hippocampe ne se transforment en neurones que si les animaux sont régulièrement exposés à un silence prolongé. Personne ne sait si ce constat vaut également pour l’humain. Aucun cobaye humain n’a, à ce jour, accepté que l’on découpe en fines tranches certaines parties de son cerveau pour étudier la croissance de neurones individuels (Il faut vraiment que j’arrête l’humour satirique !). Pourquoi un long silence ? il faut commencer par comprendre comment se comporte le cerveau lorsqu’il n’est pas sollicité. Imaginez : Vous êtes en voiture et vous écoutez votre chanson favorite. Vous passez sous un tunnel et la réception radio s’interrompt. Vous continuez à fredonner la mélodie dans votre esprit. Dans une telle situation votre cortex auditif reste actif comme si la musique ne s’était pas arrêtée. Votre mémoire crée des sons imaginaires, qui comme une rengaine crée des sons dans votre tête, parfois aussi pénibles qu’un morceau qui passerait à la radio ou sur votre téléphone.

Au calme les idées foisonnent ! 

 

Le silence est favorable à des activités ‘en roue libre’ du cerveau. Sans apport extérieur le cerveau produit ses propres images, ses propres films, il est propice à la création. Le neurologue Marcus Raichle et équipe ont découvert un réseau d’aires cérébrales qui fonctionnent de manière autonome et qu’ils baptisèrent ‘réseau du mode par défaut’ ou ‘réseau de l’état de repos. Ce groupe de région du cerveau s’activent lorsque nous ne faisons rien et laissons nos pensées vagabonder. A l’inverse, dès que nous replongeons dans une tache, les neurones impliqués dans ce vagabondage mental sont réduits au silence par ceux qui sont focalisés sur l’interaction avec le monde extérieur. Ou se situent les neurones du vagabondage ? Dans certaines zones du cortex préfrontal, du cortex cingulaire postérieur, du lobe temporal médian et de la partie supérieure du lobe pariétal. Ce que beaucoup de gens considèrent comme une perte de temps ou un manque de concentration est en fait une aptitude importante du cerveau. Laisser libre cours à ses pensées de temps en temps favorise l’ingéniosité. Les personnes qui rêvassent régulièrement seraient également plus flexibles sur le plan cognitif et capables de résoudre des problèmes plus facilement. Le silence, de ce point de vue, serait une hygiène de vie qui favoriserait l’imaginaire, la créativité, la flexibilité mentale et la maitrise de soi.

Les états du silence voulu et imposé 

 

Quelle que soit la forme du trouble anxieux, la privation sensorielle semble produire, un sentiment de relaxation. Les personnes qui testent les piscines de privation sensorielle voient leur stress baisser à l’issue de la séance, de même que leur anxiété et leur sensibilité à la douleur. Leur humeur s’améliore, elles sont plus détendues et se disent plus heureuses. Un effet d’autant plus marqué que l’état anxieux est au départ prononcé. Pourtant, le fait de se retrouver seul dans une cuve d’eau salée, sans rien entendre d’autre que sa propre respiration et les battements de son cœur, peut avoir quelque chose d’angoissant en soi. Lorsqu’il est imposé, le silence peut devenir un supplice. Il était d’ailleurs utilisé comme méthode de torture au moyen âge : On plaçait les prisonniers à l’isolement dans un lieu sans aucun bruit (Latin : Camera silens). En peu de temps, les prisonniers commençaient à avoir des hallucinations, tandis que leur sommeil et leur digestion étaient perturbés. Le silence est pénible en société, d’ailleurs on fait la conversation pour l’éviter. Quand vous rencontrez une personne taiseuse et que la conversation n’avance pas, le sentiment de gène est palpable, voire oppressant. Nous avons du mal à vivre le silence de façon apaisée. Le silence représente un vide qui suscite des inquiétudes de solitude chez certaines personnes. Ils vont alors s’arranger pour meubler le silence, en ayant toujours un poste de télévision allumé, une radio, un écran ou un téléphone qui passe de la musique. Ceci sans savoir que le bruit les fatigue.

En conclusion ! 

 

L’alternance des expériences reste l’état le plus propice au bien-être. L’alternance physique activité/repos. L’alternance intellectuelle. L’alternance échange social/solitude… Le silence n’a de valeur que s’il prend la place du bruit. “Il y a des chants qui, lorsqu’ils se taisent, obligent à écouter un certain silence plus précieux qu’eux-mêmes.” Albert Marie Besnard ”. J’aime à modifier cette citation en disant : Il y a des sons qui lorsqu’ils se taisent, obligent à écouter un silence bien plus précieux qu’eux-mêmes. Ménagez-vous du temps pour écouter vos silences et laisser votre ‘réseau de l’état repos’ divaguer librement dans des rêveries créatives. Tiré de l’article ‘les bienfaits du silence’ de janvier 2022.

La séance de thérapie individuelle ?

C’est quoi ? 

 

La thérapie individuelle permet de mettre au jour vos motivations, votre rapport à l’autre, à votre environnement et les émotions qui leur sont associés, elle vous permet également de connaitre vos objectifs ainsi que vos motivations pour les atteindre. L’accompagnement thérapeutique permet non seulement de comprendre comment vous fonctionnez mais également quels aménagements sont nécessaires pour votre mieux être.

Comment ?  

 

Après le temps d’accueil et de présentation, le patient et le thérapeute engagent un dialogue en face à face et sans filtre. Au fil des séances, le thérapeute aide la personne accompagnée à mettre des mots sur ses ressentis et à clarifier l’état ou les relations dans lesquelles il se trouve.

Pour qui ? 

 

Pour tous ceux qui manquent de confiance en eux, une thérapie individuelle leur permet de gagner en assurance et de se départir des choses auxquelles ils s’attachent et qui ne leur conviennent pas pour mieux se focaliser sur les choses importantes.

Pourquoi ? 

 

Les doutes et la situation sont souvent liés à des choix pris dans le passé, au sens de sa vie, et aux perspectives concernant ses vies professionnelle et/ou personnelle. Il s’agit donc d’une étape qui permet de mieux déterminer ses priorités en vue d’atteindre des objectifs précis : • Cesser de souffrir psychologiquement (phobies, angoisses, anxiété, panique, déprimes récurrentes…). • Régler des problèmes affectifs ou relationnels (obsessions, timidité, estime de soi, échecs amoureux…). • Modifier des comportements qui nuisent au bien-être (stress post-traumatique, dépendances diverses, maux imaginaires, dysfonctions sexuelles…). • Faire face à une crise existentielle et redéfinir ses objectifs de vie (après quoi je cours ? Faut-il envisager une réorientation de carrière ? …). • D’autres y ont également recours, non pas tant pour régler des problèmes spécifiques, mais pour acquérir de nouveaux outils afin de se réaliser pleinement ou pour améliorer l’adéquation entre leurs valeurs et la réalité de leur vie. • Bien-être et développement personnel : meilleure estime de soi et connaissance plus précise de ses besoins

Déroulé d’une séance et durée de la thérapie  

 

Les séances se font au cabinet du thérapeute. De manière générale les séances ont un cadre similaire : la durée moyenne (de 45mn à 1h30) et le tarif (60€00 à 90€00) peuvent varier selon la spécialité pratiquée. Tout d’abord il y a l’accueil du patient : recueil de la parole, écoute et exploration des motifs de consultation. Mise en place du cadre des séances : durée, tarif, modalité d’annulation, tout cela afin de garantir un travail rigoureux. La durée de la thérapie (nombre de séances) varie selon le besoin spécifique du consultant et les objectifs qu’il souhaite atteindre.

Cadre et Rapport thérapeutique 

 

Tout d’abord le thérapeute installe un cadre thérapeutique pour assurer la sécurité et la relation de confiance avec le client, élément majeur pour une thérapie réussie. Le cadre thérapeutique se définit par : le lieu, la périodicité et la durée des séances, le tarif, les règles appliquées en cas de manquement à une séance, les méthodes, les codes de déontologies auxquels le praticien se tient. Ce cadre est expliqué par le thérapeute lors de la première séance, et la personne qui consulte donne son accord, c’est comme un contrat thérapeutique entre le consultant et le thérapeute. Si le cadre venait à changer, il est nécessaire d’établir un nouvel accord. Ceci est primordial pour assurer la qualité du travail thérapeutique. Une relation de confiance est primordiale entre thérapeute et client ; elle va tout au long des séances permettre à ce dernier d’aller plus loin sur sa quête personnelle et d’être dans une dynamique de progression du travail thérapeutique.

61 rue Jean Jaurès
42800 Rive-de-Gier

       

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